L’avenir de la robotique grand public

Les membres de la communauté d’Extra Crunch ont la possibilité de débattre sur les sujets publiés sur TechCrunch via des conférences téléphoniques. La semaine dernière, les discussions se sont basées sur l’avenir de la robotique grand public et ses conséquences sur nos emplois. Brian Heater, l’un des rédacteurs de la plateforme s’est déplacé à Pittsburgh pour rendre visite à des sociétés de robotique. Il a ensuite mené une discussion sur la manière dont les startups intègrent les robots dans nos vies quotidienne. Dans ce cadre, Brian Heater a déclaré que le seul robot présent dans notre quotidien est le fameux « Roomba », un disque circulaire capable de se nettoyer le sol en se déplaçant d’une manière autonome. Il a rajouté que le grand public ne remarque pas encore l’utilisation réelle des machines car la majorité des robots conçus à ce jour effectuent leurs tâches en coulisse. D’après lui, l’utilisation des robots actuels repose sur le concept 3 D « Dull, Dirty and Dangerous » ou « ternes, sales et dangereux ». Ce concept montre que les robots sont spécialement conçus pour réaliser ces types de travaux.

Face à cette observation, Brian Heater a déclaré que le grand public ne doit pas avoir peur que les robots puissent prendre nos emplois à l’avenir. Alexandria Ocasio-Cortez a également souligné à la SXSW que nous ne devrions pas être hantés par le spectre de l’automatisation du travail. Selon elle, la raison pour laquelle la majorité du grand public ne montre pas d’enthousiasme par rapport à la robotique est que nous vivons dans une société où le fait d’avoir un travail est une nécessité. Ce problème nous pousse à craindre la perte de nos emplois aux profits des robots car on ne pourrait pas survivre sans travail.